lundi 31 mai 2010

Les indispensables...3




Les indispensables... Myabetic


Où mettez-vous votre lecteur de glycémie ? Dans sa pochette noire ? N’importe où dans votre sac à main, dans un sac à dos ?

Pour faire des courses, se promener et s’absenter un bon moment dans la journée, les diabétiques ont plus qu’un lecteur de glycémie à emmener avec eux.

Le problème est : où mettre le lecteur de glycémie, les lancettes, l’appareil pour se piquer le doigt et le stylo à insuline et ses aiguilles. Oui, plusieurs fois j’ai fait l’expérience de l’aiguille bouchée et c’est pour cela que je prends toujours plusieurs aiguilles.

J’avoue que j’ai souvent utilisé le lecteur dans sa pochette d’origine, le stylo dans une pochette de stylo, mais où il n’y a pas la place de mettre plus de deux aiguilles et je n’étais pas satisfaite. Ensuite, j’ai cherché une trousse, mais les dimensions n’allaient jamais ! Et il manquait toujours des compartiments. Et puis, j’ai découvert grâce à TuDiabetes.com, une jeune femme qui venait juste de s’inscrire sur ce site internet. Elle aussi partageait ce besoin de pouvoir transporter tout ce nécessaire. Pour cela, elle a créé des pochettes qui allient pratique et recherche esthétique. En effet, pourquoi toujours du noir ? C’est pour cela que je veux faire connaître Myabetic et ses magnifiques produits.

Une pochette rouge assez couture, une autre bleue, façon croco, très commode : elle contient une partie porte-cartes, et la plus ludique en forme de coeur ! Une pochette noire, sobre, mais tout aussi pratique existe aussi. Toutes ont plusieurs poches pour ranger tout ce qu'il nous faut au quotidien.


Kyrra Richards, diabétique de type 1et femme a conçu des sacs indispensables et élégants et elle les vend sur internet : http://www.myabetic.com.

Les indispensables... 2


Pour poursuivre dans la série des indispensables, il faut que je vous parle de Fridge To Go.

Une pochette de voyage réfrigérante :

Il suffit de mettre cette pochette au congélateur, il est conseillé de la laisser au minimum trois heures mais je conseille de la laisser la nuit. Vous sortez la pochette du congélateur et vous attendez dix minutes avant d’y installer vos stylos, vos cartouches, vos flacons mais je la trouve plus spécialement pratique pour des stylos. Normalement, la température à l’intérieur doit être entre +2°C et +8°C pendant six heures. Cette pochette est intéressante lorsque l’on doit partir et faire voyager de l’insuline, celle que l’on garde par exemple, d’un réfrigérateur à un autre. La température que la société indique est garantie pour une température extérieure de 24°C. On peut placer la pochette dans une valise ou dans un sac de voyage. Elle a des dimensions assez pratiques : une longueur de 24 cm, pour une largeur de 11 cm environ.

Elle ne remplace pas la pochette Frio car je rappelle que cette dernière ne peut transporter que l’insuline qui est en cours d’utilisation et qu’elle ne garantit qu’une température en-dessous de 25°C.

Et bien sur, la pochette Fridge To Go pour diabétique nécessite un congélateur. Elle est commercialisée en France par : http://www.fridge-to-go.fr . La livraison est rapide.

En regardant tout ce existe pour transporter notre matériel quotidien, j’ai découvert des merveilles d’élégance. Pour ne rien perdre, ne rien chercher, il nous faut des pochettes ou des sacs pensés par des diabétiques ! Et pourquoi toujours du noir ? Mais c’est une autre histoire.

J’ai toujours voulu un lecteur de glycémie en couleur car souvent comme par enchantement il avait disparu sur un bureau. Même chose pour les stylos, ils sont tristes. En ce moment j’ai un gris/argent et un bleu (rapide). Un habillage personnalisé ?

Au sujet des lecteurs de glycémies, est-il normal que l’on accepte un écart de 20 % ? Ne peut-on pas avoir plus de précision ? Ce matin, j’avais 69 affiché sur mon lecteur, le tout petit. Etait-ce en-dessous de 69 ? environ 80 ? Je pense que j’avais une légère hypoglycémie car je ressentais mes symptômes d’alarme. Ceux qui me réveillent la nuit.

mardi 11 mai 2010




J’ai beaucoup d’amis du Canada et des Etats-Unis d’Amérique et cela grâce au site TuDiabetes et l’une de mes amies, Anna, m’a laissé quelques lignes à la suite d’un blog que j’avais écrit. J’expliquais que pendant une grande partie de ma vie, je n’avais jamais rencontré de type 1. J’étais seule. Aucune autre diabétique dans mon école primaire, aucune en sixième, aucune… Je ne perdais pas mon temps à expliquer pourquoi dans un placard du premier étage, j’avais un verre, une cuillère et un paquet de glucose, en poudre. Pour moi, c’était pour avaler très vite du sucre quand je sentais que j’avais une hypoglycémie. J’étais diabétique. Et en cinquième, une année ou mon cher type 1 me jouait des tours comme il s’est faire, des hypoglycémies soudaines, sans explication. Je savais ce que j’avais, je disais « je suis diabétique » ; ce n’était pas encore la mode de dire type 1 mais j’avais déjà des seringues jetables.

Anna m’explique qu’elle était seule aussi et qu’elle entendait toutes sortes de phrases qui sont toujours plaisantes à entendre et qui s’impriment dans nos têtes. Ne me touche pas tu vas me donner ta maladie s’entendit-elle dire un jour à l’école. Votre fille est diabétique… ma pauvre madame comme je vous plains. Quelques années plus tard, je rencontrais une ancienne camarade de lycée et elle me demanda si j’avais encore et toujours ces crises… Des crises de quoi ? Et l’attitude de certains professeurs ; Elle n’est pas malade, elle rit et elle n’a rien. Oui, c’est très personnel, ce n’est pas inscrit sur notre visage, une hypoglycémie prise à temps se soigne avec deux ou trois morceaux de sucre. Type 1, tu es un tueur discret. Pourquoi avoir une tête d’enterrement, se cacher, avoir honte parfois de paraître si bien portant. Aller dans les toilettes d’un restaurant pour faire une glycémie ou une injection ? Même en famille, l’incompréhension peut apparaître. Il y a des années j’ai entendu dire qu’un diabétique avait une odeur… et certainement une odeur épouvantable, tenace. Pouha !

Selon moi, rien ne permet sur un simple coup d’œil de dire que nous sommes diabétiques !

Mais lorsque nous le disons, ce n’est pas parce que nous sommes semblables aux autres que nous n’appartenons pas au monde des malades.


J'ai ouvert un placard et j'ai retrouvé mon musée personnel, quelques seringues à insuline, en verre qu'il fallait stéréliser, des aiguilles qui n'étaient pas à usage unique et qui étaient monstrueusement grandes. Il y a quarante ans, c'était l'ère préhistorique. Pas de lecteur de glycémie, rien. Si, des clinitest et des acetest.

J'ai refermé le placard.