samedi 16 avril 2011

Rue de Créqui à Lyon, un bouchon lyonnais par une soirée d'avril. Dans une toute petite salle, je me trouve, comme dirait Yoda. Je suis ici pour fêter une victoire et comme une victoire ne se fête pas seul, nous sommes une vingtaine de personnes.
Je n'aime pas trop manger dans un restaurant quand je ne choisis pas le menu, et encore je ne sais pas ce qui a pu se glisser dans les plats. Parfois les cuisiniers ajoutent du sucre un peu partout et pour compter les glucides cela devient très difficile. Mais pour cette soirée, ce fut le festival glucides. Avais-je bien lu sur internet que ce restaurant proposait des menus équilibrés? Mais qu'est-ce qu'un menu équilibré pour un restaurateur?
L'entrée arriva: quatre feuilles de salades, un pâté en croûte sans doute au foie gras, et un petit tas marron qui ne m'inspira aucun appétit, le tout un peu perdu sur une grande assiette blanche. Après avoir quelque peu retourné l'amalgame marron, et goûté l'identification fut facile: confiture d'oignons... Le repas débutait bien. Je laissais soigneusement de côté le tas peu appétissant ainsi que la salade sans aucune sauce et je ne trouvais aucun reproche à faire au pâté en croûte.
La suite fut une cascade de ce que j'appelle les féculents: une grosse quenelle, un gratin dauphinois, un gratin de pâtes, et pour terminer des grosses tranches de pommes de terre, dorées comme des frites géantes. De quoi rendre folle mon insuline rapide.
Le dessert une île flottante géante avec des pralines...
Où était la viande, ou le poisson? Et les légumes? Peut-être que les pommes de terres sont des légumes dans ce haut lieu de cuisine... Je ne sais pas. Je me suis contentée de manger le pâté en croûte et la quenelle.
La salle était vraiment trop petite, heureusement on pouvait ouvrir la porte d'entrée qui se trouvait juste derrière nous; mais pas moyen de bouger!
Une excellente soirée n'est-ce pas?